Fotografia a Catalunya
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Michele Curel

1958
Michele Curel

Biographie

Michele Curel (New York, 1958). Elle commença à prendre des photos de voyages en utilisant un Kodak Instamatic pendant ses sorties à travers les États-Unis avec ses parents. En 1971, elle déménagea à Barcelone avec sa mère, et continua à prendre des photos, surtout des portraits de ses collègues de classe à l’American School of Barcelona. Il s’agit de photographies qui paraîtront sous la forme d’annuaire, qui à cette époque était plutôt hippy.

Elle suivit des études de Journalisme à la Faculté des Sciences de la Communication de l’Université Autonome de Barcelone. Elle commença alors à travailler dans différents médias, radio, télévision et photographie. À cette époque, elle se consacra à la photographie, notamment en réalisant des entretiens reliés au monde de la musique rock qui étaient publiés dans des revues underground comme Star et Vibraciones Cette dernière édita principalement ses portraits et concerts. Michele Curel devint l’une des rares femmes photographes assistant aux concerts de la ville au début des années quatre-vingts. Elle collabora aussi, en tant que correspondante à Barcelone, au programme radiophonique émis sur Radio 3 Rock, còmics y otros rollos entrant de plein pied dans le monde des bandes-dessinées et du Rock local.

Dans les années quatre-vingts, peu après avoir achevé ses études de journalisme, elle repartit dans sa ville natale de New York pour approfondir dans l’étude de la photographie, travaillant comme assistante de photographe freelance, et se dédiant à différentes spécialités de photographie : portrait, nature morte, mode, alimentation, publicité, architecture, etc. Elle apprit non seulement la technique mais elle commença aussi à travailler sur commande, ce qui était ce à quoi elle voulait se consacrer. C’est au cours de cette étape qu’elle assista à différents ateliers de photographie, par exemple à l’International Center of Photography (ICP).

Parallèlement à son travail comme assistante, elle commença à collaborer dans certains médias espagnols, par exemple : El País, La Vanguardia, Grupo Zeta, entre autres. Ce fut à cette époque, un jour quelconque de 1992, allant dans un taxi, qu’elle fut informée de la tenue d’une convention de tatouages. Elle y alla, et le résultat de la convention fut la série photographique Tattoo qui fut exposée dans la Salle Metronom en 1996 et qui en fit cette année-là la lauréate d’un Prix Lux.

À l’occasion des Jeux Olympiques de Barcelone 1992, elle décida de vivre à nouveau dans la ville, et elle passa quelques années à voyager entre New York et Barcelone. Ce fut à cette époque qu’elle commença à travailler assidument pour des journaux et revues nord-américains qui commençaient à parler beaucoup de Barcelone. Pour la presse écrite nord-américaine, elle réalisa des portraits, des reportages de voyages ou y aborda des thèmes comme l’alimentation, l’architecture ou les espaces intérieurs. Son travail fut publié dans The New York Times Magazine, Time, National Geographic, Vanity fair, Departures, Sports Ilustrated, Forbes, Business Week, Smithsonian, Food & Wine, Travel & Leisure, Town & Country, parmi de nombreuses autres publications de prestige nord-américaines. 

Ce fut grâce à la commande de la revue Planeta Humano qu’elle visita les camps sahraouis et y découvrit un nouveau monde. Fascinée par la lutte de ce peuple elle y retourna deux autres fois, pour des commandes des revues Time et Marie Claire afin d’illustrer et de diffuser le problème sahraoui dans les médias.

La publication El Mundo (Catalogne) lui demanda aussi une série de trente portraits de barcelonais illustres intitulée « BCNCurel » et qui obtint un Prix Lux dans la catégorie de portrait de en 1998.

Également, elle découvrit le Cirque Raluy et proposa une série de portraits en noir et blanc, qui marqua un autre changement dans son parcours photographique. Elle fut aussi invitée comme conférencière et donna des ateliers de photographie à Dubaï et à Barcelone.

Elle a exposé son œuvre dans différentes expositions collectives dans la Salle Metronom, au Palais Robert ou Sonimag.

Son œuvre est incluse au sein de la collection privée de Rafael Tous.

Avec le changement de siècle, sa trajectoire se dirigea plutôt vers la photographie d’architecture, d’espaces intérieurs et de l’espace urbain. Elle continue à travailler sur commande. Elle a également travaillé sur un projet personnel autour de l’architecture du 22@ du Poblenou de Barcelone, où elle a eu son studio pendant 20 ans et quartier où elle est fortement enracinée.

Membre de l’ASMP (American Society of Media Photographers) et de l’AFPE (Association de Photographes Professionnels d’Espagne). Elle a été Secrétaire du Conseil de l’AFPE entre 2010 et 2014 et Présidente du Conseil de l’AFPE entre 2014 et 2018.

www.michelecurel.com

Expositions

2013 Exposició col·lectiva AFPE. SONIMAG, Barcelona.

2011 Colorantes Autorizados. SONIMAG, Barcelona.

2005 Originales Solidarios. FNAC, Barcelona.

2004 Originales Solidarios. FNAC, Madrid.

2003 The Saharawis El Castell, L...

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